Motion Re: Military Research at McGill

Motion Re: Military Research at McGill

Whereas fuel-air explosives were a shock wave based weapon developed by the US military during the Vietnam war in order to kill people through heat, concussion and suffocation, especially when they were hiding in bunkers or tunnels,

Whereas in the 1970s, during the Vietnam war, McGill professors began receiving large contracts from the US military for research on fuel air explosives ,as well as funding for the construction of an explosives laboratory,

Whereas in the 1980s students and professors at McGill, with the support of the SSMU, organized a campaign against research on fuel-air explosives in the university,

Whereas the campaign resulted in the implementation of a policy requiring professors to individually evaluate the possible harmful applications and potential benefits of their research,

Whereas the Shock Wave Physics Group in the faculty of engineering has continued to focus on research related to fuel-air explosives (now known as thermobaric explosives) even though professors have not continued to receive US military funding,

Whereas in 2001 thermobaric explosives became a research priority of the US military for bombing people in caves and tunnels in Afghanistan, and later for demolition of houses during urban warfare in Iraq,

Whereas in recent year McGill professors have worked in collaboration with US and Canadian military researchers on projects related the development of thermobaric weapons,

Whereas a repost by Human Rights Watch says that thermobaric weapons “kill and injure in a particularly brutal manner over a wide area: and that: in its destructive capability , it is comparable to low-yield nuclear munitions.”
Whereas the McGill Regulation on Research Policy say that: Research in the University…should be used to increase knowledge in ways that do not harm society.”

Whereas there is not public transparency at McGill for research that is funded by or done in collaboration with, military agencies,

Whereas military research being done at McGill is not being evaluated ethically, even though it could be contributing to the development new kinds of brutally lethal weapons,

Be it resolved that the SSMU oppose any McGill involvement in the development of thermobaric weapons, (passed at SSMU GA on February 5, 2009)

Be it further resolved that the SSMU support the implementation of a policy for public transparency and ethical evaluation of all research at McGill funded by, or done in collaboration with, a military agency. (passed at SSMU Council on November 13, 2008)


Motion concernant : La recherche militaire à McGill

Attendu que les bombes aérosols sont des armes utilisant des effets d’onde de choc développées par l’armée américaine pendant la guerre du Vietnam afin de tuer les ennemis cachés dans des tunnels ou des bunkers par commotion cérébrale ou étouffement,

Attendu que dans les années 70, des professeurs ont commencé à signer des contrats avec l’armée américaine pour de la recherche sur les armes thermobariques, ainsi qu’à recevoir du financement pour la construction d’un laboratoire d’explosifs,

Attendu que dans les années 80 des étudiants et des professeurs ont organisé une campagne avec le soutien de l’AEUM contre la recherche sur les armes thermobariques à l’université,

Attendu que la campagne a suscité la mise en place d’une politique exigeant que les professeurs évaluent les applications nocives et les avantages potentiels de leur recherche,

Attendu que le Groupe sur la Physique des Ondes de Choc (Shock Wave Physics Group) dans la faculté de génie a continué à se concentrer sur la recherche liée aux armes thermobariques, alors que les professeurs ne reçoivent plus de financement de l’armée américaine,

Attendu qu’en 2001, les armes thermobariques sont devenues une priorité de recherche de l’armée américaine pour le bombardement des grottes et des tunnels en Afghanistan et plus tard pour la démolition de maisons lors des combats urbains en Irak,

Attendu que lors des dernières années, des professeurs de McGill ont travaillé en collaboration avec des chercheurs de l’armée américaine et canadienne sur des projets liés au développement d’armes thermobariques,

Attendu qu’un rapport par Human Rights Watch déclare que les armes thermobariques « tuent et blessent de manière particulièrement violente sur une vaste superficie » et que « dans leur capacité de destruction, elles sont équivalente à des munitions nucléaires à faible rendement ».

Attendu que le règlement sur la recherche à McGill déclare que « la recherche à l’université doit être utilisée pour faire progresser nos connaissances par des moyens qui ne nuisent pas à la société »,

Attendu qu’il n’y aucune transparence à McGill concernant la recherche financée ou faite en collaboration avec des organismes militaires,

Attendu que la recherche militaire faite à McGill ne subit pas d’évaluation éthique, alors qu’il se pourrait qu’elle contribue au développement de nouvelles armes meurtrières,

Soit-il résolu que l’AEUM s’oppose à quelconque participation de McGill dans le développement d’armes thermobariques.

Soit-il aussi résolu que l’AEUM soutienne la mise en application d’une politique de transparence et d’évaluation éthique pour toutes les recherches à McGill qui soient financées par ou conduites en collaboration avec une organisation militaire.

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